Faire art ensemble : affinités électives et communautés temporaires

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Résumé 

Cet article souhaite mettre en commun plusieurs questionnements issus d’observations, de participations observantes et de pratiques du faire art ensemble dans le champ de l’art contemporain. Quatre cas sont étudiés : l’Association pour l’Agencement des Activités (Grenoble, France), Doings or Not (Estonie), Drive-In (Corée-France) et Idoine (Lyon, France). Ces différentes expériences ont un enjeu commun, celui de la communauté temporaire fondée sur les affinités électives. Ces quelques exemples de manières d’oeuvrer à plusieurs amènent ainsi plusieurs problématiques : l’agencement de singularités, le partage du sensible, la constitution de réseaux, la mise en commun de rythmes et d’espaces partagés, la recherche de la justesse. L’envie et le plaisir, moteurs de ces expériences, sont mis à l’épreuve du réel mais en restent le fondement. 

 

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La Démocratie à l’épreuve des lois du plateau : Dario Fo

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Résumé

Analyse et mise en perspective de deux phases de création collective de Dario Fo au sein de la compagnie Parenti-Fo-Durano (1953-1954) et du collectif Nuova Scena (août 1968 – octobre 1970). Recherche des différences et points communs éventuellement généralisables. 

 

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L’image de ce qui vient. Production visuelle collective et remploi d’images partagées

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Résumé

Cet article s’interroge sur de nouvelles formes de remploi filmique liées aux pratiques vidéos amateurs et aux logiques de partage d’images sur les plateformes de diffusion comme YouTube, de plus en plus souvent utilisées dans le cadre de conflits sociaux. Ce texte forme l’hypothèse que les acteurs des mouvements sociaux participent à l’élaboration d’une production vidéo collective, dans un mouvement d’amplification visuelle dont le sens est aussi bien d’infléchir l’issue d’un événement en cours que d’en produire une image possible. Sans relever d’une création collective à proprement parler, la matière ainsi produite alimente des processus créatifs et nourrit des projets de films portés par des cinéastes qui entendent donner un nouvel écho à ces actes d’enregistrement de l’espace politique, qui relèvent à la fois de la documentation et de la contestation. 

 

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Malaises, ratés, asymétries dans le travail à plusieurs. Synopsis d’un banquet des transformations

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Résumé

Collaborer, co-créer, oeuvrer à plusieurs sont autant d’occasions de mutualisations, de tentatives de transformations de nos relations généralisées de compétition ou encore de mises à l’épreuve du confort de nos autorités. Mais comment travailler à plusieurs, quand ce plusieurs implique des statuts – juridiques, administratifs… – asymétriques ? Comment travailler à plusieurs, depuis les institutions universitaires et de l’art, quand une partie des personnes impliquées ne sont pas reconnues dans l’économie de la coopération par ces institutions ? Ce texte pose ces questions à partir d’une série de résidences de recherche et de création organisées à Grenoble depuis 2013 où ont tenté de travailler ensemble salariées, fonctionnaires de l’université, artistes intermitten.t.es, personnes exclues du droit du travail en raison de leur statut de demandeur·e·s d’asile ou parce que « sans papiers ». Ces résidences ont suscité des malaises, des ratés, des difficultés, à partir desquels nous proposons de penser une transformation de nos pratiques. 

 

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L’archive en déplacement entre le dedans et le dehors

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Classé dans : Hiver 2019 Mots clés : Collectif, archive, collaboration, écriture, film, binôme

Résumé

L’étude d’un processus artistique collaboratif à base d’archive mis en place en milieu fermé permet d’interroger le geste artistique lorsqu’il se développe dans une logique de création partagée. L’analyse des modalités d’écriture et des méthodes de création questionne les transformations rendues possibles entre le dedans et le dehors autant sur le plan individuel que sociétal. 

 

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La question de l’auctorialité partagée en jazz : l’exemple de Miles Davis

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Résumé 

Le jazz est une musique métisse. S’y entremêlent ainsi des sources « savantes » et « populaires » issues de différentes régions du monde. 

Métissant les cultures, le jazz en métisse aussi, sur le plan technique, les processus de création ainsi que le rapport à l’auctorialité des productions (auctorialité individuelle et exclusive dans la musique « savante » européenne, collective et partagée dans de nombreuses pratiques musicales « populaires » européennes et extra-européennes). 

Le modèle d’auctorialité individuelle et exclusive (qui est aussi un modèle de représentation sociale) issu de la culture « savante » européenne s’est imposé au jazz, aussi bien en droit de l’édition que dans l’imaginaire collectif et jusque dans celui des musiciens eux-mêmes, alors que la réalité est bien différente. 

Miles Davis représente un archétype de ce problème d’auctorialité. Sa production sur près de cinq décennies met en évidence une typologie diversifiée du travail collaboratif mais son rapport à l’auctorialité dénote une appropriation individuelle exacerbée de la création collective radicalisant en cela une attitude cependant habituelle en jazz. 

En observant l’incidence de la création collective pour une même pièce supposée (identifiée par son titre et son « thème »), en replaçant le rapport du jazz à l’auctorialité exclusive dans le paysage social et politique de l’Amérique raciste, on questionnera la raison profonde d’un tel rapport ambivalent au collectif. 

 

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La contre-performance : un projet collectif ?

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Résumé

Ce texte examine, à partir d’actions du Laboratoire de la contre-performance, collectif d’artistes et chercheur·e·s, la manière dont le féminin et l’autorité plurielle peuvent déjouer les règles de l’art. La spectacularisation de rituels de partage ainsi que la mise en scène de corps féminins subalternes y apparaissent comme des stratégies paradoxales d’empowerment. Le geste performatif est pensé dans sa dimension collective, en lien avec la survivance de mythes, comme outil de transmission de subjectivités féminines dissidentes. 

 

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De l’idée de « forme ouverte » (Oskar Hansen) aux « Permanences architecturales » et « Universités foraines » (Patrick Bouchain) : une filiation de pratiques architecturales collectives

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Classé dans : Hiver 2019 Mots clés : Architecture, collectif, collaboration

Résumé

La question des pratiques collectives en architecture fait aujourd’hui l’objet de discussions et de débats que certains architectes et critiques de l’architecture moderne tentaient déjà de formuler, de théoriser, ou de développer dans leurs propres travaux entre la fin des années 50 et le début des années 60. Dans le cadre de cet article, il s’agit de mettre en évidence le développement de positions et dispositifs critiques, notamment ceux liés à la « forme ouverte », qui ont amené tout une lignée d’architectes, issus de contextes différents, à renouveler les pratiques de l’architecture en tentant d’intégrer, dans le processus de conception de l’œuvre, la question de l’élaboration collective du « projet ».

  

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