Hollywood revisité : Marcel Achard et le cinéma américain au cours de la première moitié des années trente

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Classé dans : Hiver 2020 Mots clés : Marcel Achard, Hollywood, auteur, star, scénariste

Résumé

Au cours de la première moitié des années trente, Marcel Achard a eu l'opportunité de découvrir à plusieurs reprises le système de production américain, d'abord à Hollywood, puis dans les studios français de la Paramount. Cette expérience fondamentale alimentera ensuite des articles de presse, des conférences, des pièces et des scénarios de films. Cet article se concentrera sur les premiers témoignages de cette inspiration hollywoodienne afin d'en questionner l'hybridité et les manques significatifs : d'abord les conférences proposées au public français, puis le film Une étoile disparaît (1932) qui, bien que situé dans un contexte français, emprunte certains aspects (production, figure de la star, stéréotypes) au cinéma américain.

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Binômes et Rhizomes. Deleuze et Guattari : de l’invention d’une écriture impersonnelle et inassignable à la multiplication des usages.

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Résumé

Deleuze et Guattari ont inauguré en philosophie une très étrange forme de partenariat : avec L’Anti-OEdipe, le texte annule la figure traditionnelle de l’auteur au profit d’une prolifération anonyme et rhizomatique inédite. Le succès remporté par les travaux cosignés Deleuze et Guattari auprès des créateurs (et les nombreux usages qu’ils ont inspirés, notamment dans le domaine artistique), doit être pensé en rapport direct avec cette conception du travail comme pragmatique de la rencontre. 

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La question de l’auctorialité partagée en jazz : l’exemple de Miles Davis

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Résumé 

Le jazz est une musique métisse. S’y entremêlent ainsi des sources « savantes » et « populaires » issues de différentes régions du monde. 

Métissant les cultures, le jazz en métisse aussi, sur le plan technique, les processus de création ainsi que le rapport à l’auctorialité des productions (auctorialité individuelle et exclusive dans la musique « savante » européenne, collective et partagée dans de nombreuses pratiques musicales « populaires » européennes et extra-européennes). 

Le modèle d’auctorialité individuelle et exclusive (qui est aussi un modèle de représentation sociale) issu de la culture « savante » européenne s’est imposé au jazz, aussi bien en droit de l’édition que dans l’imaginaire collectif et jusque dans celui des musiciens eux-mêmes, alors que la réalité est bien différente. 

Miles Davis représente un archétype de ce problème d’auctorialité. Sa production sur près de cinq décennies met en évidence une typologie diversifiée du travail collaboratif mais son rapport à l’auctorialité dénote une appropriation individuelle exacerbée de la création collective radicalisant en cela une attitude cependant habituelle en jazz. 

En observant l’incidence de la création collective pour une même pièce supposée (identifiée par son titre et son « thème »), en replaçant le rapport du jazz à l’auctorialité exclusive dans le paysage social et politique de l’Amérique raciste, on questionnera la raison profonde d’un tel rapport ambivalent au collectif. 

 

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