Réponses psychophysiologiques à la musique : vers un modèle intégratif de l’expérience du frisson en musique

Classé dans : Hiver 2020 Mots clés : aucun

Note des traducteurs

Les termes « chills », « thrills » et « frisson » utilisés dans le texte d’origine n’ont pas de définition claire, même en anglais (cf. section « Chills, thrills, and frisson » dans le texte d’origine). Ils constituent une gradation allant d’une réponse psychophysiologique légère, « chills », à une réaction plus intense, « frisson ». Dans le même temps, ils ne trouvent pas d’équivalents terme à terme en français. Nous avons donc décidé de les conserver tels quels dans la traduction de la section « Chills, thrills, and frisson ». Et dans la mesure où, après cette section, les termes tendent à prendre un sens générique (au sens de frisson en français) et à englober tous les phénomènes de « chills », de « thrills », ou encore de chair de poule, etc., nous avons décidé d’opter pour l’utilisation du terme « frisson » dans le reste de l’article.

Résumé

La musique a une capacité unique à susciter des réponses émotionnelles et psychophysiologiques intenses. Ces moments – appelés « chills », « thrills », « frissons », etc. – sont aussi bien sujets à l’introspection et au débat philosophique, qu’à l’étude scientifique de la perception et de la cognition musicales. Cet article, qui intègre une littérature pluridisciplinaire existante, tente de définir un modèle qui soit compréhensible, vérifiable et écologiquement valide, pour rendre compte de moments psychophysiologiques transcendants en musique. 

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